jeudi 10 octobre 2013

Les souvenirs

Tout d'abord un petit point sur ma vie, mes amours, mes emmerdes et mes amies. Oui, je sais que vous étiez impatientes de connaitre la suite de mes histoires absolument palpitantes. Foule en délire, voici les derniers rebondissements (y a moyen que vous soyez déçue). 

 

 

Je n'ai suivi aucune de mes mauvaises idées énoncées dans l'article précédent (ici) (je deviens sage et raisonnable). J'ai repris le cours de ma vie, j'ai fait en sorte de sortir plus, de rire plus fort, de voir le plus d'amis possible, que ma tête soit à chaque seconde occupée, noyée, perdue dans un tourbillon incessant. Pour que, quand le soir arrive, la fatigue soit telle que je me glisse avec délice dans mes draps (hier, je me suis endormie à 21h...). Je me pose toujours plein de questions sur les mecs. Est-ce que ça m'arrivera à moi aussi? Est-ce que c'est moi le problème? Et je crois que je ne cesserai de m'en poser, et je m'imagine déjà à la maison de retraite, avec Copinette, en train de nous préparer pour la soirée bridge, en espérant que Jean-Charles et Kevin ne seront pas indifférents à nos charmes et à notre grande, très grande expérience.

 

Bref, en plus de ces histoires de mecs, je remets en cause ma conception de l'amitié. J'en ai déjà parlé en passant sur le blog. J'ai le sentiment d’être beaucoup trop exigeante, d'en attendre beaucoup trop, et forcément d’être continuellement déçue. Car moi, même si mes amies sont comme-ci, comme-ça, elles sont une part de moi. Une part indispensable. Une part non négociable. Mais, là, après avoir mis les points sur les "i" et les barres sur les "t", c'est reparti comme en quarante.


Aujourd'hui, la phrase suivante est d'actualité "Winter is coming". J'ai ressorti le manteau d'hiver. Et je sais que maintenant qu'il est là, il y restera un certain temps.


Alors qu'il y a deux jours encore, c'était l'été indien. D'ailleurs, il y a deux jours, j'ai été à la fac. Pas à celle où je suis actuellement pour ma thèse, celle d'avant. Celle de ma 1ere année à ma 5e année de droit. Celle d'y a longtemps. Que j'ai quitté un jour de septembre 2010, pour aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte. Puisque je suis tout d'abord partie en Angleterre, je confirme, l'herbe était beaucoup plus verte. Je dirai même plus, tout est vert en Angleterre. Et pour le doctorat, j'ai choisi une autre fac, que j'adore.


Mais remettre les pieds la-bas, ça a fait palpiter mon cœur d'étudiante. J'ai revu les parties de baby-foot, les premiers td, les rencontres, les heures perdues, les partiels dans les amphis glacés ou surchauffés. Je ne fais aucun bilan de ces années là. Elles m'ont construites. Elles n'étaient ni parfaites, ni mauvaises. Elles étaient, c'est tout.


Sur ce, bonne journée.


Bien à vous!


3 commentaires:

  1. Je suis une handicapée de l'amitié, enfin j'ai des amis, mais je reste traumatisée par la perte de "ma" meilleure amie, qui a lâché tout ceux dont le compte banque était moins garni que le sien, ça calme. Maintenant je suis hyper méfiante et j'ai du mal à m'ouvrir vraiment aux autres. C'est dommage. Bref, pour le soleil, il apparait encore de temps en temps, et qui sait, on a déjà vu des mois d'octobre et de novembre très doux ! Profitons avant que le véritable "Winter's coming" n'arrive.

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    1. Les amis..., j'avoue que ce n'est pas un blog que je devrais écrire mais carrément un roman en 18 tomes (et j'ai pas mal souffert en amour, mais les maux d'amis, ça détruit efficacement...) bon je file répondre à ton autre com'! (sinon, c'est moi, ou il fait un peu froid quand même?)

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    2. Non, non ce n'est pas toi. J'ai voulu m'auto-persuader mais c'est trop tard, winter is coming :'(

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