lundi 21 octobre 2013

Mon blog, mon psy

Mon blog me sert de défouloir salvateur, bien moins cher qu'une séance de psy et tout aussi efficace, enfin je l'espère.


Donc me revoilà avec mes problèmes existentiels de la plus haute importance.


Je pense qu'en fait je fais "la crise des 26 ans".


Ma vie était tranquille. Des hauts pas très hauts, des bas pas très bas. Des bonheurs simples. Des stress de rien du tout. Une vie sage, raisonnable, avec une petite touche de folie indispensable.


Et depuis mes 26 ans, j'ai l'impression que l'ordre cosmique a été chamboulé et que ça vire au grand n'importe quoi. Au très grand n'importe quoi.

 

Ce qui m’inquiète un peu, c'est que va crescendo et qu'à ce rythme là, dans deux mois, ma vie c'est Tchernobyl.

 

L’élément déclencheur, c'est cet anniversaire, ces 26 ans, dont je ne veux pas. D'ailleurs, j'arrive toujours pas à m'y faire. J'ai remis en cause tout un tas de choses : mes amies, et ma situation.


J'ai 26 ans, je vis chez mes parents pour encore minimum deux ans, je n'ai pas de copain, et tout d'un coup, cette situation qui me satisfaisait m'a dégoutée.

Alors même que le fait de vivre chez mes parents n'est pas une situation subie, qu'elle est murement réfléchie. J'ai soupesé les arguments pour/contre, et c'est ce qui correspond le mieux à ma vie de maintenant.

 

Mes amies, j'en ai déjà touché quelques mots par-ci, par-là. J'ai été déçue. Toutefois, ces temps-ci, je suis difficile, changeante, mélancolique, surexcitée, chiante, égoïste, triste, fatiguée, désespérée et désespérante, et elles sont là.

On m'a fait la remarque, un soir, pour l'une d'elle, que c'était une amie en or que j'avais là. Et oui. Elles sont beaucoup moins sévère que je ne lui suis envers moi-même.

 

Quand à mon célibat (mon dieu, que je déteste ce mot), il est subi par contre. En général, je le vis bien. Au premier abord, je suis même une fille épanouie, bien dans sa peau, mais, c'est au premier abord. Bref, y a rien à dire. Un jour je trouverai le bon, je m'accroche à cette idée et en attendant, je me love dans les mots réconfortant de mes amies.

 

 

Bon lundi.









samedi 19 octobre 2013

Onze...

Voilà j'ai été taguée par Fedora et c'est avec plaisir que je vais répondre à ses questions.

 

 

Rappel des règles du jeu :

- la personne taguée répond aux 11 questions qui lui sont adressées,

- elle raconte 11 choses sur elle,

- elle tague ensuite 11 autres bloggeurs, les prévient et met les liens vers leurs blogs et leur pose 11 questions,

- et comme quand on joue à chat perché, pas le droit de re-taguer celui qui nous a tagué.

 

 

 

Alors je vais dégraisser fortement les règles : je ne taguerai personne, surtout que bon, les blogs que j'aurai tagué sont ceux-là même que Fedora a tagué, et je ne raconterai pas 11 choses sur moi. Alors ce dernier point, c'est juste parce que rien ne me vient à l'esprit. Ce qui est très étrange, car si j'ai un blog, c'est que j'aime écrire sur moi, et que je devrais avoir un milliard de chose à vous dévoiler. Et ba non. Page blanche. Donc, si vous voulez savoir des choses sur moi, posez-moi des question tout ça.


Les questions posées par Fedora

  • Mayonnaise ou ketchup ? Mayonnaise.

     

     

  • Et sinon, t'es plutôt douée en cuisine ? Absolument pas. Mais vraiment pas quoi. Quand je casse un œuf, je le casse pour de vrai quoi.

     

     

  • Raconte-moi la pire honte de ta vie... La plus récente : cet été, je me suis rendue compte après avoir traversé Montparnasse de long en large, que ma robe était coincée dans ma culotte que tout le monde pouvait voir...

     

     

  • Et ça va ? tu t'en es remise ? Je ne mettrai plus jamais de robe de ma vie. Et je ne vais plus à Montparnasse. Mais à par ça, ça va.

  • Le concours des 200 ! Yeah ! de la Carne-qui-se-termine-le-19/10-à-minuit-heure-de-son-île t'y as participé ? (tic tac tic tac, bientôt les résultats !!) euh non... je ne participe jamais aux concours... je ne sais pas pourquoi (même si je sais qui est son chanteur préféré et qu'il est même originaire de ma ville)

     

     

  • Midi ou minuit ? Midi.

     

     

  • Et toi, Christine Lagarde ? On est dans Kamoulox, c'est ça?

     

     

  • Driiiiiiiing, le téléphone sonne. A l'autre bout du fil c'est Sadako Yamamura... Qu'est-ce que tu lui dis ? "Même pas peur" mais c'est faux, je suis la plus grande trouillarde du monde...

     

     

  • Alors, impatiente d'en voir le bout ? Courage, plus que 2 après celle-ci... Mais non, je ne savais pas quoi faire de mon samedi matin (enfin si, mais des trucs comme ranger ou écrire des trucs intellos pour ma thèse donc je préférè être là) (coeur sur vous)



  • Quelle est ta série du moment ? J'essaie d’arrêter ce genre d'addiction. J'essaie même d’arrêter le café. Allez, on y croit.

     

     

  • Tu sais que dans 7 jours tu vas mourir, tu fais quoi ? Pour ne pas être originale, je reste avec les gens que j'aime. Et je me coupe les cheveux à la garçonne.

     

     

    Voilà.

     

    Bon week end les gens!!!

     

     

     


jeudi 17 octobre 2013

Jeudi ça, jeudi rien

J'espère que le jeu de mot vous fait poiler, des comme ça, c'est de l'or en barre.



Pour de vrai, je n'avais aucune idée de titre, et le fameux "En vrac" deux fois dans la même semaine, je me suis dit que c'était un peu du foutage de gueule, que je pourrai faire un effort sapristi, car sinon je vais arriver au "En vrac #3449" avant d'avoir eu le temps de dire ouf.

 

 

Donc, je vous gratifie d'un jeu de mot fabuleux qui égaiera votre journée. J'en ai déjà trouvé un pour le jeudi de la semaine prochaine. Je ne sais pas pourquoi, j'ai un bon feeling avec les jeudis. Je vais aller le noter dès à présent avant que mon titre de folie ne s'envole de mon cerveau de génie (je me lance des fleurs, mais comme qui dirait l'autre, on est jamais mieux servi que par soi-même)(non?).

 

 


J'ai plusieurs choses à vous raconter.

 

 


Tout d'abord, j'ai écrit un petit mot d'amour à une ville qui n'en entend pas assez, Marseille, ça se passe là, sur ce blog : Des petits papiers, et je parle de mon séjour dans la cité phocéenne, de mon ressenti, de mes impressions, de mes découvertes, de la pluie, et de Notre Dame de la Garde.

 

 


Le mahjong, c'est le mal

Sans transition aucune, je tente de changer de routine : je voudrais lire dans les transports. Dans le bus et le métro, au choix : j'écoute de la musique, je dors ou je tente désespérément de trouver une place ou de m'accrocher quelque part. Depuis peu, je joue au mahjong. Tout à l'heure, alors que je gambadais gaiement en ville, à un feu, je me suis dit que j'aurai peut-être le temps de faire une petite partie. Je me suis ressaisie, le bonhomme est passé au vert et j'ai repris ma route. Je suis complétement addict. Mais, je suis la reine des arrêts brutaux, et si hier, j'ai fait 50 parties, aujourd'hui, j'en ai fait seulement deux!!! Clap clap. Applaudissements. Congratulations. Fierté. Revenons à mes moutons. Je voudrais lire dans les transports. Car je ne lis pas, je n'ai pas le temps, et c'est mon activité principale de thésarde, alors après 360 pages de droit indigeste, je n'ai plus envie de lire. Même Babar au royaume des oiseaux. Mais j'ai eu une dizaine de livres pour mon anniversaire. Je ne veux pas qu'ils se sentent délaissés, malaimés, seuls. J'ai commencé Comment je suis devenu stupide et Le dictionnaire amoureux de la Bretagne. Le dernier est beaucoup trop gros pour que je le prenne avec moi dans les transports. Mais le premier, c'est bon. Mais dans le bus, je rêvasse, il va falloir que je fasse un effort. De plus, j'ai eu ce livre là : 50 animaux qui ont changé l'humanité et j'ai décidé de lire un animal par jour. Voilà un peu mon challenge du moment.



Sinon, je continue à ouvrir tout les jours un message surprise antidéprime qui fait carrément du bien pour celle qui cherche un prince, je vous en parlerai beaucoup plus longuement dans un article rien que sur ce sujet là. Pour vous faire patienter, je vous glisse celui d'aujourd'hui : "Si tu acceptes de bousculer tes habitudes, tu aurais plus de chances de trouver l'oiseau rare". Donc si je lis dans les transports, un bel inconnu viendra m'aborder en me disant "que ce livre est formidable!" et nous nous marierons et nous auront tout plein de beaux enfants qui liront dans le métro. Trêve de revasserie. Revenons sur terre.

 

L'Angleterre, c'est le bien (Liverpool)

J'ai toujours une envie d'Angleterre. Il va falloir que j'y retourne. Y a des périodes, où ça me manque tellement, que je commence toutes mes phrases par "Quand j'étais en Angleterre...".  Avant que je ne devienne totalement insupportable pour mon entourage, il va falloir que j'aille prendre ma dose.










Voilà, c'est fini, je garde des trucs pour les prochaines fois.

Que la force soit avec vous. 


Bonne journée.

mercredi 16 octobre 2013

Le sport et moi

Le sport et moi, ça fait longtemps qu'on se côtoie. On n'est pas vraiment pote. On se tolère. Tout a commencé à 5 ans, lorsque mes parents, pour faire de moi une enfant épanouie, m'ont inscrite à la danse. Erreur fatale, j'y allais en pleurant, et j'y revenais en pleurant. Trois semaines après, j’arrêtais. Et depuis, à part la Macarena, je ne sais pas faire faire des enchainements à mon corps (j'ai l'impression de m'embrouiller entre ma jambe gauche, ma jambe droite, mon bras droit et mon bras gauche, bref, c'est ridicule). Ensuite, j'ai fait de la natation, histoire de savoir nager, ça peut toujours être utile, puis de la gym, mais c'était surtout pour papoter avec les copines, et enfin du tennis pour faire comme le cousin adoré. Je n'ai pas vraiment l'esprit de compétition, ni celui du dépassement de soi. Sauf à l'école. Mais le sport, c'était un loisir, alors fallait pas que je m’épuise trop, faut pas déconner.


D'ailleurs, c'est à l'école qu'on apprend les bêtises, oups je m'égare qu'a commencé mon calvaire avec le "cross de la ville". C'était une torture, ça faisait mal partout dans mon corps, et ça me rendait malade. Cinq longues années de calvaire à tenter de soudoyer le médecin de famille pour qu'il me dispense de cette épreuve. En CP, j'ai fini dans le camion des pompiers. Bref (non mais sinon, j'ai eu une enfance heureuse, hein, je vous vois inquiet tout d'un coup).



Mais je ne savais pas qu'en 6e le sport devenait une matière à part entière, avec des plages horaires exprès pour ça, un prof exprès pour ça, une tenue exprès pour ça, un gymnase exprès pour ça. Manquerait plus que le dessin et la musique deviennent des matières elles-aussi. Ah oui. Aussi. Bon. Heureusement que les math et la physique chimie sont là pour rattraper tout ça.


Premier cours d'EPS (acronyme pour "Entrainement physique et sportif") (nom officiel du sport, "sport", ça doit pas être assez hype sur les papiers du ministère de l’Éducation nationale), ping-pong, lors d'une montante-descendante, le prof s’approche de moi, et il demande à tout le monde de s’arrêter et me fait jouer. Vu son air hagard, je lui dis que bon je n'aime pas trop le sport tout ça. Il m'a répondu "Non, à ce niveau là, c'est le sport qui ne t'aime pas".  Et vlan. Prend ça. Heureusement que les mathématiques m'aiment fort, sinon, j'aurai été bien malheureuse d’être ainsi rejetée et exclue de toutes les matières du collège. 

 

 

Quand il fallait faire des équipes, j'étais toujours la dernière à être appelée. Je n'étais pas "cool", car je n'étais pas bonne en sport. Et puis, le sport c'est lié au corps, à l'acceptation de soi, alors pendant l'adolescence, c'est un peu compliqué... (la piscine au collège... non mais non quoi, faut arrêter les bêtises deux minutes).


Les profs de sport me trouvaient sympathique, et motivée. C'est toujours ça de pris.



Au lycée, il a fallu que je me défonce un peu, il ne fallait plus faire semblant, ça comptait pour de vrai au bac. Et ce fut ma meilleure note. Oui, je répète : ma meilleure note. Faut dire que je me suis chiée dessus dans les autres matières mais de là à ce que le sport soit ma meilleure matière... Bref. C'est drôle la vie parfois.


A la fac, il n'y a plus de sport obligatoire. Que des matières intellos. Sauf en L3, où j'ai eu le choix entre Sport+Droit du sport ou Compta. Bizarrement, je me sentais plus à l'aise avec le combo Sport+Droit du sport. Et je n'ai jamais eu à regretter ce choix. Le droit du sport devint ma meilleure note de toute ma carrière estudiantine : 19,5. Oui. Je me dis que j'ai raté ma carrière. J'aurai peut être du devenir agent sportif ou journaliste sportif. J'ai adoré. Même si je demande encore à mon frère si y a eu "hors forfait" en foot (depuis quand les footeux chipotent-ils sur les mots, hein?) (bien sur, c'était du hors-jeu dont je parlais).



Et l'année dernière, de mon plein grès, j'ai été faire du sport.

 

 

L'année dernière c'était le cap des 25 ans. De ce corps qui commence à se faire lourd.

Ca fait environ 10 ans que mon entourage m'entend dire que je vais faire du sport. Et là, j'ai passé le cap, j'ai transformé la théorie en pratique et une fois par semaine j'y vais. Faire mes petits cours, nager, pédaler, suer, bouger, me défoncer dans une tenue aux antipodes du glamour.

J'ai repris jeudi avec du fit combat...J'ai aimé tapé sur des gens imaginaires. J'ai eu mal partout, mais j'ai adoré. Alors je vais continuer, une fois par semaine, à m'astreindre à ma salle de sport, à mon fit combat. Moi qui suis un peu nerveuse, hargneuse, rageuse et stressée, j'ai trouvé un truc qui me permet d'évacuer tout ce qui ne va pas. Et de ressortir la tête vidée.


Bien à vous!

mardi 15 octobre 2013

En vrac #5

Bon j'ai délaissé quelque peu le blog ces derniers temps. Je sais, c'est mal, c'est moche.


Il faut dire aussi que ce week-end c'était l'enterrement de vie de jeune fille de Super Copine, que j'organisais (certes, pas toute seule), donc je n'ai eu le temps de rien, chaque minute étant consacrée à cet événement.


Donc balade à pieds à Montmartre, en bateau sur le canal Saint-Martin, atelier de cuisine, brunch, papotage, papotage et papotage.


En plus, je me suis trouvée une addiction : le mahjong sur mon téléphone. Lorsque j'ai de longs trajets à faire, je me dis "chouette, je vais pouvoir jouer".


Bref, tout ça pour dire que je n'ai pas le temps.

 

 

Mais que je compte prendre 5 minutes pour revenir, car j'ai 2-3 articles sur le feu rien que pour vous.


Bonne journée.


A très bientôt.

jeudi 10 octobre 2013

Les souvenirs

Tout d'abord un petit point sur ma vie, mes amours, mes emmerdes et mes amies. Oui, je sais que vous étiez impatientes de connaitre la suite de mes histoires absolument palpitantes. Foule en délire, voici les derniers rebondissements (y a moyen que vous soyez déçue). 

 

 

Je n'ai suivi aucune de mes mauvaises idées énoncées dans l'article précédent (ici) (je deviens sage et raisonnable). J'ai repris le cours de ma vie, j'ai fait en sorte de sortir plus, de rire plus fort, de voir le plus d'amis possible, que ma tête soit à chaque seconde occupée, noyée, perdue dans un tourbillon incessant. Pour que, quand le soir arrive, la fatigue soit telle que je me glisse avec délice dans mes draps (hier, je me suis endormie à 21h...). Je me pose toujours plein de questions sur les mecs. Est-ce que ça m'arrivera à moi aussi? Est-ce que c'est moi le problème? Et je crois que je ne cesserai de m'en poser, et je m'imagine déjà à la maison de retraite, avec Copinette, en train de nous préparer pour la soirée bridge, en espérant que Jean-Charles et Kevin ne seront pas indifférents à nos charmes et à notre grande, très grande expérience.

 

Bref, en plus de ces histoires de mecs, je remets en cause ma conception de l'amitié. J'en ai déjà parlé en passant sur le blog. J'ai le sentiment d’être beaucoup trop exigeante, d'en attendre beaucoup trop, et forcément d’être continuellement déçue. Car moi, même si mes amies sont comme-ci, comme-ça, elles sont une part de moi. Une part indispensable. Une part non négociable. Mais, là, après avoir mis les points sur les "i" et les barres sur les "t", c'est reparti comme en quarante.


Aujourd'hui, la phrase suivante est d'actualité "Winter is coming". J'ai ressorti le manteau d'hiver. Et je sais que maintenant qu'il est là, il y restera un certain temps.


Alors qu'il y a deux jours encore, c'était l'été indien. D'ailleurs, il y a deux jours, j'ai été à la fac. Pas à celle où je suis actuellement pour ma thèse, celle d'avant. Celle de ma 1ere année à ma 5e année de droit. Celle d'y a longtemps. Que j'ai quitté un jour de septembre 2010, pour aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte. Puisque je suis tout d'abord partie en Angleterre, je confirme, l'herbe était beaucoup plus verte. Je dirai même plus, tout est vert en Angleterre. Et pour le doctorat, j'ai choisi une autre fac, que j'adore.


Mais remettre les pieds la-bas, ça a fait palpiter mon cœur d'étudiante. J'ai revu les parties de baby-foot, les premiers td, les rencontres, les heures perdues, les partiels dans les amphis glacés ou surchauffés. Je ne fais aucun bilan de ces années là. Elles m'ont construites. Elles n'étaient ni parfaites, ni mauvaises. Elles étaient, c'est tout.


Sur ce, bonne journée.


Bien à vous!


lundi 7 octobre 2013

Les mecs et moi

Je crois que je vous avais dit qu'il ne serait pas question de mecs ici. Bon ba en fait, si. J'espère que ça ne vous dérange pas hein.

 

 

Les mecs et moi, c'est une histoire qui dure depuis très longtemps, et qui a ses hauts et des bas. Plutôt ses bas en fait.


Je me suis toujours considérée comme un mélange d'Ally Mcbeal et de Bridget Jones, un peu déjantée, des potes en or, une vie sympa, mais une galère pas possible niveau mec. Genre je patauge dans la semoule sévère. J'ai l'impression que je serais célibataire toute ma vie. Et la plupart du temps, ça ne me gène pas, mais parfois, si.


Et là, pas besoin de roulement de tambours pour vous dire dans quelle phase je suis.


Alors, j'ai un mec en tête, qui m'a promis monts et merveilles, pour m'oublier la seconde d'après. Je harcèle mes copines pour trouver du réconfort dans leurs paroles apaisantes. Elles sont les meilleures pour me dire que ce n'est pas moi le problème, qu'il y a plein de gens qui m'aiment, et qu'un jour ça m'arrivera, à moi aussi, qu'il n'y a pas de raison, que ce n'était pas le bon. Ni celui-là, ni celui d'avant, et peut-être même celui qui viendra après.


Mais en attendant, j'ai tout plein de mauvaises idées pour me changer les idées (c'est un peu redondant, mais on est pas en dissert de philo, alors voilà). Genre, soigner le mal par le mal, un peu comme les bons conseils d'après-soirée quand on la cheveux qui piquent et qu'il y a toujours quelque pour te dire "ba ressert toi une tequila". Ba la c'est un peu le même principe. Je pense envoyer un message à l'Ex. Celui qui me sert de mètre étalon. Auquel je compare tous les autres hommes de la terre (sauf mon père et mon frère, qui sont forcément au dessus de la masse du commun des hommes). 

 

Je sens que vous avez envie de me jeter des pierres et de me dire "non, surtout, ne fais pas ça". Présentez-moi vos potes célibataires plutôt. Pour revenir à l'Ex, ma façon de penser est la suivante : ce type est parfait (d'après mes critères) et à cause de lui, j'ai cru qu'on pouvait mourir de tristesse. Et ba non. Même pas. J'ai séché mes larmes, et la vie a repris son cours. Donc, ça me rappelle que je peux survivre à tout, tel un cafard après Hiroshima. 

 

Ou alors, partir loin. Très loin. Mais niveau logistique, c'est moyen. Ça s'organise un peu quand même ce genre de voyage (mais si demain, je gagne à l’euro million, je m'en vais).


Ou, ultime mauvaise idée, l'hibernation. Je vais aller me coucher, d'un sommeil sans rêve (les rêves me trahissent beaucoup trop ces temps-ci), et je vais attendre qu'IL vienne (la version glamour de l'hibernation s'appelle La Belle au bois dormant).


Voilà. Évidemment, à ne pas reproduire chez vous.


S'il n'y a plus jamais d'articles sur ce blog, c'est que j'ai choisi la mauvaise idée n°3, si je reviens avec un article dans 2 semaines sur les fjords néo-zélandais, c'est que j'ai choisi la mauvaise idée n°2. Si je reviens dès demain pour m'épancher de plus belle sur ma situation chaotique, c'est que j'ai choisi la mauvaise idée n°1.


***


Le "message anti-déprime qui fait carrément du bien pour celle qui cherche un prince" du jour est le suivant : 

"Il faut parfois sortir des sentiers battus pour trouver LE prince qui est fait pour toi"

 

 

 

  

Alors je me dis qu'il faut que fasse des activités que je ne fais jamais. Genre aller voir un match de foot. Faire de la boxe. Si vous avez d'autres idées, je prends (des bonnes idées, pour les mauvaises, je m'auto-suffis).



(et ne me dites pas "c'est quand tu t'y attendras le moins, que tu trouveras", où alors le cafard post-Hiroshima que je suis va se transformer en Hulk)

 

 

Merci de votre compréhension et de votre écoute.

 

 

Bon lundi à vous!

dimanche 6 octobre 2013

En vrac #4

C'est dimanche, je n'ai pas assez de matière pour faire un article sur un sujet en particulier, mais j'ai envie de parler de plein de petits trucs. Rien d'extraordinaire hein. Juste des bouts de ma vie, que je n'ai pas la prétention de croire extraordinaire. Et puis, je n'ai pas envie de travailler ma thèse, de toute façon, je suis beaucoup trop fatiguée. Ce n'est plus de mon age les nuits blanches, et les soirées qui s'enchainent comme ça. Pffff vivement la retraite!!! (sachant que je ne travaillerais pas avant mes 28 ans LOL).


Alors, on va commencer par le Point Beauté. J'ai testé les produits Jeanne en Provence. Je n'en avais lu que du bien. Mais je n'aime pas du tout. Mais vraiment pas. Je ne sais pas comment faire pour finir les crèmes. Donc, j'ai une crème de corps à la rose, une à l'amande douce, et une au miel. Et, niveau efficacité, je n'ai rien à redire, mais c'est cette odeur, beaucoup trop écœurante... Pour le coup, je ne supporte pas du tout. C'est entêtant et toute la journée, elle me suit. 

 

 

 

Sinon, j'ai eu une huile séchage express qui fait sécher le vernis plus vite, et qui le rend plus brillant aussi, celui de chez Sephora. Pour le coup, j'en suis contente. 




Je fais des essais maquillage, pour voir ce qui me va le mieux. Je maquille mes yeux. Mais je ne peux pas le faire tous les jours, sinon ça me fait des irritations assez méchantes (toutes façons, vous en connaissez, vous, des irritations gentilles?), la vendeuse de Sephora m'a parlé de produits miracles, mais à 60 euros, je me dis que c'est un chouia cher, non? C'est pour ça que je ne maquille pas trop trop. Ou juste du rouge à lèvre. Mais là, je voulais faire des tentatives, pour voir ce qui me va le mieux.






J'ai encore eu des Cadeaux. Une veste noire Mango, un Trivial Pursuit (car je n'avais que le Génius de 85 ou 86, bref un millésime dépassé, mais j'ai une copine qui m'a dit très justement, qu'on ne pourra plus se cacher derrière cette excuse et qu'on devra assumer d’être nul, ce qui n'est pas faux). Je ne vais pas tarder à l'inaugurer. J'ai eu des boucles d'oreilles, des vraies perles ainsi qu'un t-shirt, un autre livre (Bonaparte, de Patrice Guenifey), un bracelet nœud rose (coeur sur toi, copinette) de jolies fleurs et "30 messages anti-déprime qui font carrément du bien pour celle qui cherche un prince". The first one (ouais, je parle anglais, ou pas) : "c'est peut-être le bon moment pour se refaire une jolie garde-robe". Ce qui, dans l'absolu, est une très bonne méthode anti-déprime, on est bien d'accord.

 

 

 

 

 

 

 


Justement, l'Automne me rend morose. Je pense que ça se ressent carrément dans mes petits billets. Alors que bon, j'ai des amis qui déchirent, j'ai été absolument pourrie gâtée, et le plus important, ils sont tous là pour m'écouter déverser mon désarroi, et essuyer mes larmes de crocodiles. Et ils patientent tranquillement, et attendent le retour des jours joyeux. La déprime me donne des envies d'Angleterre. Faire un tour au creux de ce pays, me réchauffer auprès de mon home sweet home anglais, me ressourcer pour revenir en conquérante.



J'ai trop hâte d’être le week-end prochain. C'est l'evjf de Super Copine, qu'on organise depuis un bout de temps, et enfin, ça va être le jour J!!! Un bon moment entre filles, il n'y rien de tel (et j'espère trop que ça va lui plaire!).




J'aime bien blogger. Je ne sais pas pourquoi je le fais, ce que j'y cherche. Certainement pas la gloire, je suis toujours aussi timide sur Internet qu'au départ. Je me dis qu'avec le blog, je prolonge les bons moments, que je les grave dans le marbre de l'éternité, que je couche sur le clavier mes déceptions, et mes plaisirs. Une sorte d’exutoire salvateur. Et puis, quand je n'ai pas un truc "intelligent à faire" je trouve ça mieux que de comater devant la télé.

 

 

 

Voilà. Bonne fin de dimanche!



samedi 5 octobre 2013

La dépression post-party

Il y a la dépression post-partum, connue aussi sous le nom de "baby blues", et il y a la dépression post-party, aussi appelée "boum blues". Si je n'ai pas encore expérimenté la première (rapport au fait que je n'ai pas d'enfant), la seconde, par contre, ça me connait tellement, que ça pourrait être mon sujet de thèse.


Alors qu'est-ce que la dépression post-party?


Tout simplement, une déprime empreinte d'une profonde mélancolie qui étreint tout de suite après une bonne soirée.


Je ne sais pas si je suis la seule à être touchée (mais d'après une enquête éminemment scientifique, il semblerait que non, ouf).


La soirée, c'est cet endroit (chez toi, chez quelqu'un, dans un pub, en boite, dans un champ, le lieu importe peu, pourvu qu'on ait l'ivresse), avec tous ces gens, de la musique (plus ou moins bonne, mais à une certaine heure, on ne distingue plus la bonne de la mauvaise musique, de toute façon), il y a beaucoup trop à boire, beaucoup trop à manger, il y a cette ambiance, cette atmosphère de "fête". On se pare de nos de ses plus beaux atours pour "sortir". On est maquillé. On se veut jolie.




La soirée, quand y reflechit bien, c'est bruyant, c'est sale (les cheveux puent la clope, deux verres renversés sur le jean, des toilettes à la limite de l'insalubrité...), je ne vous raconte pas nos têtes en sortant de là, on ferait peur à la rosée du matin toute fraiche. Cependant, tous ces gens sont là pour oublier, s'amuser, sorte de parenthèse légère dans leur vie.

Bref, la soirée c'est cool (les bonnes soirées, parce que les soirées où on a envie de se fondre dans la moquette pour ne faire plus qu'un avec ne sont pas concernées hein).

En soirée, tu rencontres des gens, tout est neuf, tout est beau, c'est nouveau, c'est intéressant. Tu ne les reverras peut-être jamais. Mais ce moment, tel une étoile filante, est cool. Ces relations éphémères, ces délires avec ces inconnus, ça fait du bien, on se sent vivante.


Après la soirée, il y a ce relâchement, cette sorte de vide, de fatigue, de tristesse.


Évidemment, ce relâchement, ce vide, de fatigue, de tristesse peut être amplifié ou pas par la rencontre avec Lui. Passer un bon moment avec lui, croire que c'est différent, que quelque chose se noue, que quelque chose se passe, être sur un petit nuage avec ce type qu'on ne connaissait pas il y encore 2h, se dire qu'on se noierait dans ses yeux, dans ses bras, qu'on pourrait l'écouter toute la nuit raconter sa vie, ses banalités qui semblent exceptionnelles. 

Je déconnecte de ma vie, il m'emmène ailleurs, juste l'espace de quelques heures. Il me sort son plus beau sourire, ses phrases surannées, l'espace d'un instant on était deux. S'embrasser chastement comme si on avait 14 ans et demi. Se quitter en se promettant de se revoir.

 


L'histoire je la connais par cœur (rapport au fait que ma vie est un chaos sentimental, que je suis un peu fleur bleue, que je vais m'attacher un type qui m'a fait voyager un soir, alors qu'il aura oublié mon prénom le soleil revenu sur nos vies).

 

Ça fait longtemps, je les connais, je les reconnais, et à chaque fois, un beau sourire, deux-trois éclats de rire et je sais que je vais me bruler les ailes.

 


Je devrais fuir. Je devrai profiter et me dire que ma soirée était super géniale. Mais non.

 

Tout ça, ces moments suspendus de ma vie, vont être éclipsés par la dépression post party. Saloperie. J'aimerais qu'elle me laisse savourer mes regains de jeunesse tranquillement. Mais non. Ça fera un bon souvenir, mais pas tout de suite. Non, là maintenant, ça me laisse un gout d'inachevé, me dire que je peux plaire pour une soirée, mais pas plus.

 

Me dire que j'y ai cru, que je suis tombée dans le panneau (encore une fois), attendre un message qui ne viendra pas.

 


Avoir réveiller un espoir, si-tôt envolé.


Revenir à ma vie après cette parenthèse. Faire comme si de rien n'était. Continuer.


Ce post aurait pu s'appeler "Désillusions".


Bien à vous.







vendredi 4 octobre 2013

J'ai 26 ans et une semaine

Un anniversaire amène forcément un bilan et une mise au point sur les projets du futur. Grosso modo, qu'ai-je fait de mes 26 dernières années? Et que vais-je faire de toutes ces années devant moi?


Donc, vous avez compris, j'ai 26 ans et une semaine. Pour de vrai, une année de plus, une année de moins, ça me fait un peu ni chaud ni froid.



Certes, je vieillis, mais à mon grand désespoir, ça ne se voit toujours pas. Je ferai 14 ans et demi toute ma vie. Je devrai m'y faire. Puisque tout le monde me dit que c'est formidable, que je ne devrais pas me plaindre, et que je serai bien contente à 50 ans d'en faire encore 24. Oui mais 1/ je n'ai pas encore 50 ans, à chaque jour sa peine, et 2/ niveau légitimité et crédibilité, c'est moyen (oui, il m'arrive d'avoir envie d’être prise au sérieux, parfois c'est nécessaire dans la vie quand même) (et c'est pas en m'appelant "choupette" que je me sens crédible).


Ainsi, je guette mes rides. Mes cheveux blancs. Et toutes ces marques de sagesse qui apparaissent, et qui pourront, non pas me vieillir, mais juste me donner mon age.

 

 

 

Sinon, quel bilan dresser des 26 premières années de ma vie?

 

 

Je n'ai pas fini mes études et je vis chez papa-maman. Hum. C'est sur, dit comme ça, le bilan est plutôt bof-bof moyen.





En effet, je pourrais déjà être mariée, avoir deux beaux enfants, un voiture break et un chien. Mais il n'en est rien. Pas spécialement par choix "global", mais par une succession de petits choix qui m'a mené là où je suis aujourd'hui. Je ne regrette rien, ce qui est plutôt ultra positif, et je me trouve bien dans ce rôle. Et puis, si je ne suis pas trop mauvaise à l'école, je ne suis pas très dégourdie dans la vie de tous les jours. Je peux parler des heures des arbres, des préraphaélites, du Premier Empire, du mythe des ogres, et de tout un tas de sujets absolument passionnants (non?), mais, par exemple, je ne sais pas utiliser une cafetière (j'ai cru que ma mère aller me renier quand elle s'est rendue compte de l'ampleur du désastre de mon-savoir cafetier) (alors que je bois du café). Les choses de "grands" je l'ai ferai à retardement, en décalage. 

 

 

Globalement, tout va bien. Le seul truc que j'aurais à me reprocher c'est que je me trouve un peu frileuse ; pétrifiée, bref, je manque d'audace et de culot. J'essaie de changer, mais ce n'est pas évident.






Ce que j'attends de mes prochaines années?

 


Il y a certaines personnes qui font une liste des choses à faire avant 30 ans. Je me dis que c'est un peu à double tranchant, car si on n'arrive pas à faire ce qu'on s'est fixé, y a moyen de se dire qu'on est un peu un looser avec un grand "L". Alors, je vais énoncer des choses "faciles" car c'est quand même stimulant de se poser quelques objectifs dans la vie tout ça.

 

  • soutenir ma thèse

  • partir en Nouvelle-Zélande

  • et pi c'est tout.

 

 

 

Voilà. Bien à vous!!!






mercredi 2 octobre 2013

"Désirs et Volupté à l'époque victorienne" - Exposition au musée Jacquemart-André

Source : C. Recoura

Lundi, j'ai été voir l’exposition "Désirs et Volupté à l'époque victorienne" qui est présentée au musée Jacquemart-André. Malheureusement, je n'avais pas mon appareil-photo, j'ai donc fait ce que j'ai pu avec mon portable (j'ai jeté mon Blackberry-tout-pourri et j'ai investi dans un téléphone absolument formidable, mais les photos sont bof-bof) (ce qui est dommage, car c'était magnifique).


Je n'avais jamais mis les pieds au musée Jacquemart-André, alors quand j'ai su que les grands noms de la peinture préraphaélite allaient être exposés, je me suis dit que c'était le moment ou jamais.


Le musée est un ancien hôtel particulier, situé boulevard Haussmann, construit par Édouard André, héritier d'une grande fortune du Second Empire. Il épouse Nélie Jacquemart, une artiste peintre. Tous deux vont tout au long de leur vie rassembler des objets d'arts et aménager leur demeure pour accueillir au mieux cette immense collection. L’hôtel est légué à l'Institut de France, afin qu'il soit transformé en musée et ouvert au public. La bâtisse est somptueuse, le salon de musique avec sa mezzanine laisse songeur, je me suis imaginée un instant dans le fumoir, assise dans cette pièce. L’hôtel est un bijou, bref, nous n'avions pas commencé l'exposition que déjà nous étions conquises.


Et l'apothéose de la visite : l'exposition "Désirs et Volupté" tant attendue. Elle commence par un petit film qui présente le contexte victorien : la puissance industrielle de l'Angleterre, la place de la femme, la perception du corps féminin, les différents courants artistiques... Et les peintures se succèdent et vous happent (les voir en vrai, c'est autre chose, les couleurs sont flamboyantes comme si elles avaient était peintes hier). Les peintres préraphaélites étaient quasiment tous représentés : Millais, Rosseti, Burne-Jones, Alma-Tadema, Leighton... Je n'ai pas pris de photos de l'exposition, mais je vous ai sélectionné certaines des œuvres qui m'ont le plus transportées. Mais je ne peux que conseiller d'aller la voir!


-Les roses d'Héliogabale d'Alma-Tadema-

Source : Exposition "Désirs et Volupté" au musée Jacquemart-André

-La mer enchantée de Payne-

Source : Exposition "Désirs et Volupté" au musée Jacquemart-André

-La couronne de l'amour de Millais-

Source : Exposition "Désirs et Volupté" au musée Jacquemart-André

-La joueuse de Saz de Wontner-


Source : Le Journal des peintres

-Le sentier de l'amour n'a jamais été facile de Hugues-



Source : Le chemin de briques roses

Quelques photos de l’hôtel.

- Le grand salon-



 -L'escalier de marbre-


-Le jardin d'hiver-




-Le fumoir-







-Les appartements privés-