Je me plains
Je me plains et comme je suis sympa, je partage.
Ne me remerciez pas, je suis comme ça.
Alors, tout d'abord, hier j'étais en robe. Oui en robe. Je ne porte des robes que pour Noël et mon anniversaire. Mais là mon anniversaire, c'est demain, j'ai donc épuisé mon quota de septembre. Bref, j'ai mis une robe, pour aller à un colloque dans une salle ultra climatisée, et donc je suis carrément refroidie par cette étrange idée (j'espère que vous avez vu le jeu de mots), je vais mourir d'une pneumonie des jambes. Heureusement, le colloque était trop bien. M'enfin, j'ai attendu toute la journée d’être dans le RER pour avoir enfin chaud.
Justement, le RER quoi, ça ne devrait pas exister, pas en tant que transport, mais en tant que concept. Bon, pour une fois j'ai apprécié la chaleur moite, et j'ai eu un train neuf. Y a même pas eu de vrai problème (alors qu'il parait qu'il y a toujours des problèmes sur cette ligne). Mais bon, je comprends que les gens qui le prennent tous les matins et tout les soirs deviennent aigris. Je préfère mon petit bus et mon petit métro, et mes petits pieds. Mais quand il faut aller loin, il est quand même pratique.
Demain, c'est mon anniversaire, et pour moi c'est très important. Il y a ce genre de personne pour qui un anniversaire ce n'est rien d'autre qu'un des 365 jours de l'année, pas pour moi, depuis le plus loin que remonte ma mémoire, je l'ai toujours feté, c'est un peu un Noël, mais rien qu'à moi. Les années passent et rien ne change. Je déprime du temps qui passe, bien sur. Des années qui avancent trop vite, des questions existentielles qui s'invitent de plus en plus souvent, mais jamais le jour J. Le jour J c'est ma journée. Et je veux la passer avec mes amis tout ça. Mais cette année, j'ai l'impression qu'elles s'en foutent. Que pour boire un verre c'est ultra compliqué... Que ça les fatigue. Bon bon. Je sais bien je fais preuve d'un égocentrisme exacerbé cette journée là, mais les 364 autres jours, je suis normale. Je me dis que je devrais rester sur mon canapé, et ma télé. Ils ne m'ont jamais déçu, eux.
Et puis, elles, elles travaillent. Alors que moi je peux pas comprendre. Je passe mes week-end avec Alex et Nico. Alexis de Tocqueville et Nicolas Machiavel. Mais ça, ça ne compte pas.
Et puis y a ces gens qui me donnent des infos pour ma thèse. Je sais, cela part d'une bonne intention. Mais, cela fait deux ans que j'y travaille tous les jours. Donc, y a moyen que j'en connaisse un chouia plus que les autres... (mais quelle aigreur, dis donc). Et ça m'agace fortement.
En plus, je ne comprends plus rien à la météo. J'ai un temps moisi-grave pour Londres et Bruxelles, et là il fait beau.
J'ai trouvé une chanson qui me réconforte, le refrain ça donne ça : I am beautiful, I am powerful, I am strong and I am lovable. Et j'y crois fort. (The Uncluded, Teleprompters)
Alors oui, ce post est empli d'une certaine mélancolie. Mais je pense qu'on connait tous ces journées, où ça ne va pas. Toutes ces choses sans importance qui prennent justement une importance considérable.
Le soir j'ai regardé la télé, sur les chaines d’info; breaking news. Fiona ne reviendra pas. C'était vraiment une triste journée.
Mais promis, demain ça ira mieux, et je vous ferais une liste de tout ce qui est cool dans ma vie!
y a des jours comme ça!! mais je suis sure que demain, pour ton anniv', ce sera l'opposé ;)
RépondreSupprimerVoui, j'espère bien, comme ça je viendrai écrire des post bourrés d'ondes positives!
Supprimerparfois ça fait du bien de se plaindre un peu ;)
RépondreSupprimeroui, ça défoule, et ça fait un bien fou!
SupprimerIl faut se plaindre... absolument!
RépondreSupprimerBisous
Elisa, en Argentine
en effet, c'est indispensable à un bon équilibre psychique!
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