lundi 30 septembre 2013

Je suis très occupée, je dois apprendre à chevaucher mon tigre.

Mon gâteau d'anniversaire

Pour celles et ceux qui suivent ma vie, vendredi, c'était mon anniversaire. Et j'ai eu des livres, en veux-tu en voilà. Et donc, je vais vous les présenter. Car je pense qu'ils me correspondent bien, qu'ils représentent ce que j'aime. Je tiens à préciser que ma famille a quelque peu triché, je leur avais donné ma Wish List d'Amazon dans laquelle ils ont pioché, alors que mes amis se sont débrouillés seuls et qu'ils me connaissent sacrément bien quand même!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le premier de cette longue liste, au titre poétique : 

 

 

Les hémorroïdes de Napoléon ... et toutes ces petites histoires qui ont fait la grande 

 

de Phil Mason. "Ce livre raconte des événements minuscules qui ont eu des conséquences énormes. Certains ont changé le monde, d'autres ont changé des vies...". Quelle promesse de découvrir l'Histoire par de petites anecdotes croustillantes!

 









Chevaucher son tigre ou comment résoudre des problèmes compliqués avec des solutions simples 

 

de Giorgio Nardone. J'adore les titres des différentes parties : "Sillonner la mer à l'insu du ciel", "Partir plus tard pour arriver plus tôt", "Éteindre le feu en ajoutant du bois". Ils doivent être tirés de citations chinoises. Je vous tiendrai bien évidemment au courant de l'avancée de ma tentative d'apprivoisement de mon tigre.









Faites vous-même votre malheur 

 

de Paul Watzlawick. "Cette étude à l'humour railleur, sous forme de manuel parodique, s'appuie sur des exemples littéraires, philosophiques et historiques. Et révèle au lecteur qu'il tient le bonheur entre ses mains". 

 

(en dessous du titre, il y a indiqué "humour", petite indication bien utile à préciser, mais existe-t-il réellement des gens qui achèteraient ce livre si ce n'était pas de l'humour?)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment je suis devenu stupide 

 

de Martin Page.  C'est l'histoire d'Antoine "diplômé d'araméen, de biologie et de cinéma, et qui n'est pas heureux. D'après lui, c'est son intelligence et sa lucidité qui lui gâchent l'existence. Aussi décide-t-il d’arrêter de penser. L'alcoolisme et le suicide échouent lamentablement. Devenir stupide le conduira-t-il à vivre enfin la vraie vie?". Je vous dirais ainsi si devenir stupide est la solution à tous nos maux! 

 

(ils précisent bien que c'est un "roman", sait-on jamais, peut-être que certains y ont vu une thèse sociologique?)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De l'art d’être bobo 

 

de Clara e& Florence Bamberger. Je dois me rendre à l'évidence, je me suis reconnue dans pas mal des faits énoncés...  Car le bobo fait l'aller-retour Paris-Londres dans la journée, ne va au cinéma que lorsque Télérama et France Inter ont fait une bonne critique du film... Mais, il me manque le plus important pour compléter ma panoplie de la parfaite bobo : le duplex à Saint-Germain des Près.

 














Dictionnaire amoureux de la Bretagne 

 

de Yann Queffelec. Et oui, deux semaines dans un couvent breton, ça laisse des séquelles. Je me sens bien en Bretagne, que je trouve belle et accueillante. Ce livre vient entériner ce nouvel amour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Espaces Sauvages 

 

de Jim Fergus. C'est l'histoire de Jim Fergus (auteur de 1000 femmes blanches notamment) qui part avec son chien suivre la piste des gibiers tel que le faisaient traditionnellement les indiens d'Amérique. C'est un peu Into the Wild, mais la version où tout le monde est vivant à la fin. Enfin j'espère.












L'art Nouveau 

 

de Gabriele Fahr-Becker. Parce que l'art nouveau est mon courant esthétique et artistique préféré. Je pourrais l'expliquer, le justifier, mais c'est comme les gouts et les couleurs, c'est subjectif, chaque courant, chaque artiste peut faire résonner en nous quelque chose de fort. Bref, j'ai hâte de m'y plonger, pour rêver à la maison art nouveau que je n'aurai jamais.










50 animaux qui ont changé le cours de l'histoire

 

d'Eric Chaline. C'est un "beau livre", et je me languis de savoir en quoi le hareng de l'Atlantique ou le dindon on changé le cours de l'histoire!!! Et le dernier des animaux présenté n'est autre que l'homme.













Atlas des vignobles de France 

 

de Patrick Mérienne. Comme je compte prendre des cours d’œnologie, voici le livre idéal pour potasser. Et pour briller en société, tout ça tout ça (surtout pour me jeter avec classe sur le vin, en disant "oh un Sancerre 2002!!! Formidable!" alors que j'ai juste très soif).







Voilà je crois que je n'ai rien oublié.


A bientot!

 


 

 






jeudi 26 septembre 2013

Je me plains

Je me plains et comme je suis sympa, je partage.

 

Ne me remerciez pas, je suis comme ça.

 

 

 

Alors, tout d'abord, hier j'étais en robe. Oui en robe. Je ne porte des robes que pour Noël et mon anniversaire. Mais là mon anniversaire, c'est demain, j'ai donc épuisé mon quota de septembre. Bref, j'ai mis une robe, pour aller à un colloque dans une salle ultra climatisée, et donc je suis carrément refroidie par cette étrange idée (j'espère que vous avez vu le jeu de mots), je vais mourir d'une pneumonie des jambes. Heureusement, le colloque était trop bien. M'enfin, j'ai attendu toute la journée d’être dans le RER pour avoir enfin chaud.





Justement, le RER quoi, ça ne devrait pas exister, pas en tant que transport, mais en tant que concept. Bon, pour une fois j'ai apprécié la chaleur moite, et j'ai eu un train neuf. Y a même pas eu de vrai problème (alors qu'il parait qu'il y a toujours des problèmes sur cette ligne). Mais bon, je comprends que les gens qui le prennent tous les matins et tout les soirs deviennent aigris. Je préfère mon petit bus et mon petit métro, et mes petits pieds. Mais quand il faut aller loin, il est quand même pratique.




Demain, c'est mon anniversaire, et pour moi c'est très important. Il y a ce genre de personne pour qui un anniversaire ce n'est rien d'autre qu'un des 365 jours de l'année, pas pour moi, depuis le plus loin que remonte ma mémoire, je l'ai toujours feté, c'est un peu un Noël, mais rien qu'à moi. Les années passent et rien ne change. Je déprime du temps qui passe, bien sur. Des années qui avancent trop vite, des questions existentielles qui s'invitent de plus en plus souvent, mais jamais le jour J. Le jour J c'est ma journée. Et je veux la passer avec mes amis tout ça. Mais cette année, j'ai l'impression qu'elles s'en foutent. Que pour boire un verre c'est ultra compliqué... Que ça les fatigue. Bon bon. Je sais bien je fais preuve d'un égocentrisme exacerbé cette journée là, mais les 364 autres jours, je suis normale. Je me dis que je devrais rester sur mon canapé, et ma télé. Ils ne m'ont jamais déçu, eux. 

 

 

 

Et puis, elles, elles travaillent. Alors que moi je peux pas comprendre. Je passe mes week-end avec Alex et Nico. Alexis de Tocqueville et Nicolas Machiavel. Mais ça, ça ne compte pas. 

 

 

 

Et puis y a ces gens qui me donnent des infos pour ma thèse. Je sais, cela part d'une bonne intention. Mais, cela fait deux ans que j'y travaille tous les jours. Donc, y a moyen que j'en connaisse un chouia plus que les autres... (mais quelle aigreur, dis donc). Et ça m'agace fortement.



En plus, je ne comprends plus rien à la météo. J'ai un temps moisi-grave pour Londres et Bruxelles, et là il fait beau. 





J'ai trouvé une chanson qui me réconforte, le refrain ça donne ça : I am beautiful, I am powerful, I am strong and I am lovable. Et j'y crois fort. (The Uncluded, Teleprompters)





Alors oui, ce post est empli d'une certaine mélancolie. Mais je pense qu'on connait tous ces journées, où ça ne va pas. Toutes ces choses sans importance qui prennent justement une importance considérable

 

 

Le soir j'ai regardé la télé, sur les chaines d’info; breaking news. Fiona ne reviendra pas. C'était vraiment une triste journée.

 

 

Mais promis, demain ça ira mieux, et je vous ferais une liste de tout ce qui est cool dans ma vie!

mardi 24 septembre 2013

Promenade bruxelloise

A Bruxelles, j'ai beaucoup marché. Normal, j'ai failli me perdre dans leur métro, beaucoup moins intimiste que le métro parisien (je ne pensais pas dire ça un jour du métro parisien) (mais en gros, leur métro me rappelle les années communistes) (que je n'ai pourtant pas connues...). Il ne faisait pas trop mauvais, il a plu à peine 3 gouttes par jour, et il ne faisait pas un froid de canard, donc idéal pour vagabonder le nez en l'air et l'appareil photo en bandoulière. J'ai fait tout ce qu'un touriste digne de ce nom fait à Bruxelles.



-Le palais de justice-


-Les murs peints de la capitale belge-


-L'architecture bruxelloise dans toute sa splendeur-


-La Grand Place-





-Les réflexions philosophiques belges-



-La Bretagne est partout-


-Vue plongeante sur la ville-














-Le Palais royal-


-Moi aussi quand je sors de chez moi je veux que la garde montée m'escorte-

-Le parc du cinquantenaire et ses musées-





lundi 23 septembre 2013

Enterrement de vie de témoin


A Noël dernier, Super Copine* m'a demandé, très solennellement, si je voulais être son témoin lors de son mariage. Je ne vais pas vous cacher que ce fut un grand moment d'émotion et d'excitation (j'étais tellement fière que j'ai envoyé un texto à ma mère dans l'instant) (pour un peu je leur aurai fait ma fameuse danse de la victoire). Je ne m'y attendais pas, (au regard des discours que je tiens sur les mariages), mais j'étais super touchée d'avoir été choisie, moi, pour leur mariage, ce moment si important pour eux.


Après la séquence émotion, viennent les choses sérieuses. Je ne vais pas juste signer à la mairie et boire mon diabolo grenadine dans ma plus belle robe. Non non, je suis associée à cette grande aventure. Quand la mariée a des doutes et qu'elle me dit : "Non mais tu crois vraiment que c'est une bonne idée? Tu crois pas plutôt que je devrai partir en Papouasie et élever des lamas?",  je lui réponds qu'il n'y a pas de lamas à Papouasie, ce qui clôt le problème (oui, je suis très efficace). Je l'ai accompagnée choisir sa robe, elle m'a présentée officiellement à ses parents. 



Super Copine a eu une Super idée. Elle nous a organisé un Enterrement de Vie de Témoins (EVT**). Pour qu'on puisse se retrouver toutes ensemble autour de cet événement et qu'on puisse se connaitre mieux (pour éviter la situation du film Mes meilleures amies ou l'embrouille entre les témoins ferait presque passer la Première guerre mondiale pour une petite dispute de rien du tout entre la France et l'Allemagne).



Elle nous a donné le jour, l'heure et l'endroit. Le reste, surprise.


On a commencé par un showroom, les fringues, c'est une valeur sûre pour réunir des filles. On a toute craqué (femmes faibles que nous sommes). Puis, elle nous avait préparé un encas qu'on s'est empressé de manger au square du Vert Galant sur l'Ile de la Cité. Ensuite, elle nous a mené rue Bonaparte à Saint-Germain des Près pour un dessert chez Ladurée, les macarons, c'est aussi une valeur sure (enfin, pour moi en tout cas hein)!! Une fois repus de ses gourmandises sucrées, on a pressé le pas jusqu'à Pont-Marie où nous attendait la surprise suivante. Visite avec un guide du Marais. Pendant deux heures nous avons suivi La Luciole pour une découverte de ce vieux quartier de Paris, de l'enceinte de Charles V, aux hôtels particuliers de Sully, de Soubise, de Madame de Sévigné, en passant par la place des Vosges, le quartier juif... Avec la grande histoire et les petites anecdotes. Moment succulent (et une autre façon de découvrir ce quartier branché de la capitale)!




On est allées chez Super Copine pour se retrouver autour d'un plateau de fromages et d'un verre de vin rouge. Et il y avait trois desserts, qu'elle nous avait mijoté avec amour : riz au lait (coup de foudre), gâteau au chocolat et mousse au chocolat (bien sur que j'ai pris des trois) (mais le riz au lait, j'en ai repris) (il était vraiment bon). Et là, petite distribution de cadeaux : un livre Graziella de Lamartine (bon pour le moment, il est sur la bibliothèque des livres à lire dans un futur pas trop lointain) (mais c'est une histoire d'amour, et j'ai peur que ça finisse mal) (fleur bleue que je suis), une huile pour le corps bio (Super Copine essaye de nous convertir au bio depuis des années) (ça commence à porter ses fruits d'ailleurs) (l'huile est quasiment finie et j'en suis contente), un paquet de mouchoir, un stylo-rigolo pour le jour J, un petit carnet (qui pour le moment à reçu mes pensées de thèsarde plus que celles de témoin...).

 

 

 

 





Et le soir nous avons été voir une pièce de théâtre place de la République, à la fois grave et drôle  : Chiwawa. Je ne peux pas vous faire de synopsis tellement c'est déjanté!!! Les acteurs ont la pêche et sont très bons. Bref j'ai passé un bon moment! Voilà ce qu'ils disent sur BilletRéduc : "C'est l'histoire d'une comédie grinçante à l'imagination débordante. Là haut, dans un atelier de perruques, Bernard, Estelle et Nostalgie tissent et se rejouent leur vie."













Le matin, petit-déjeuner au lit. Super Copine a fait en sorte de faire le truc préféré de chacune d'entre nous, et ce matin là, c'était mon tour avec du pain perdu trop trop bon. Ensuite, on a passé la journée à papoter et à regarder des Miyazaki (Le château ambulant notamment) (d'ailleurs, j'ai hâte de voir son dernier opus, sur un ingénieur en aéronautique, ses histoires sont magiques) ou des reportages sur Tantankamon.


Maintenant, c'est à notre tout de lui organiser un week end inoubliable, qui approche à grande vitesse.

 

En attendant, je réfléchis à la robe que je porterais (il faut qu'elle soit très belle, tant en étant pratique et fonctionnelle, pour pouvoir la supporter toute la journée, boire, manger et danser avec). 

 

Voilà. Un grand merci à elle pour ce chouette week-end!

 

* Super Copine est une appellation générique utilisée pour toutes mes Supers Copines. Oui, j'ai la chance de n'avoir que des Supers Copines.


** EVT : création de Super Copine déposé à l'INPI.