Une petite vidéo sur ma vie de thésarde qui me fait mourir de rire, tiré du film On connait la chanson. Si j'avais su, lorsque j'ai été voir le film au cinéma en 1997, qu'un jour je ferai une thèse...
Il y a quelques années de cela, j'avais eu l'immense privilège de visiter le Musée des arts forains. Notre guide n'était autre que son propriétaire et fondateur, Jean-Paul Favaud. J'avais eu un coup de cœur pour ce musée extraordinaire, et sa féérie bien loin du toc de Disney (je n'aime pas Disney). Le musée se trouve dans les anciens chais de Bercy, bâtiment qui servaient à stocker les tonneaux de vins, alliant pierre et armature en métal, ils ont été dessinés par un élève de Gustave Eiffel. D'ailleurs, pour aller au musée, il faut traverser le Cours Sain-Emilion, petit endroit, qui vaut largement le détour (et ce, juste à coté du parc de Bercy) (bref, c'est vraiment un endroit super sympa de Paris).
A Noël, est organisé Le festival du merveilleux.
Voilà comment est présenté ce festival dans Sortir à Paris :
"Au sein du Musée, vous découvrirez 4 lieux grandioses dédiés à l'art du spectacle : - La Fête foraine : D'une
surface de 1800 m2 avec attractions, manèges et jeux d'époque 1900.
Manège de vélocipèdes et de chevaux de bois vous sont ouverts à loisir.
- Le Théâtre du merveilleux : De
1800 m2 également, découvrez un palais de l'illusion et du rêve avec
spectacle vidéo. Une espèce de mélange entre le réel et le virtuel pour
vous faire vivre une expérience insolite.
- Les Salons Vénitiens : Sur
800 m2, découvrez manèges, attractions foraines et spectacle
d'automates sur des airs d'opéra vous plongeant dans un univers
fellinien baroque et intemporel. Et en avant-première, le nouveau
spectacle « Venise la Sérénissime », à la pointe de la technologie, vous
invite au voyage dans une Venise sublimée.
- Le Théâtre de Verdure : Un grand jardin extraordinaire et modulable."
Cela faisait longtemps que j'avais envie d'en connaitre un peu plus sur ce sujet, pas forcément pour me la "péter", mais surtout pour savourer comme il se doit ce breuvage.
J'ai donc décidé de me lancer et je me suis inscrite à un cours d'initiation au Musée du Vin à Paris, dans le 16e.
Le cours dure 2h et le programme est le suivant :
Historique du musée
Analyse sensorielle
Mécanisme de la dégustation
Vocabulaire du vin
Mise en pratique avec la dégustation de 5 vins.
- Historique du musée : on a fait le musée en 4e vitesse et en papotant de tout de rien, bref, nous n'étions pas vraiment attentive... mais je préfère avec un guide, et rien que de s'y promener c'est sympa, car on se trouve dans d'anciennes carrières qui ont servi aussi de cellier à un monastère qui a été détruit sous la Révolution. Cet endroit a eu mille vies avant de devenir ce musée.
- Pour le cours, on s'installe autour d'une table, on dépose nos affaires avant (je me suis fait disputé car mon parfum sentait trop fort, et ça perturbe l'examen olfactif!!) et c'est parti!
On nous parle des sens, de comment s'en servir pour déguster un vin, de comment tenir un verre...
On nous distribue des petites fiches :
la fiche de dégustation
les 100 mots du dégustateur
les arômes du vin
et la carte des vignoble de France.
Sur la fiche de dégustation, on note l’appellation et le millésime du vin, puis nos impressions au premier nez, puis à l'examen visuel, ensuite à la rétro-olfaction et à l'examen gustatif.
On a dégusté un Saint-Emilion de 2005, un Gaillac de 2008 et un de 2010, un Pinot noir de 2011 et un Irouléguy.
Pour le Saint-Emilion voilà ce qu'on a noté : robe sombre, tuilée, léger disque aqueux, présence de glycérols (larmes et jambes) (bon potentiel de vieillissement), gout fruité, et de bois.
On a appris à compter les caudalies (combien de temps le vin reste en bouche, une caudalie = une seconde).
Bref, j'ai adoré, et c'est un moment qui se vit (et qui se boit) plus qu'il ne se décrit!
Moi, je ne suis pas très douée (je ne sens jamais rien, et tout ce que je sais dire c'est si j'aime ou pas...)
ils disent tant de choses sur toi, à la télé, à la radio, dans les journaux...
Tout ce sang, toute cette violence. Tu apparais, aux yeux des autres comme une erreur, une verrue qui gâche ce pays qu'ils pensent parfait. Cette ville que l'on voudrait cacher et qui s'obstine à exister, à faire la une, pas pour les bonnes raisons.
Marseille,
tu sais d'où je viens. De Paris. Oui, de là où il semble que tu ais le plus détracteurs. Enfant, j'ai été bercée par cette soi-disant rivalité entre ces deux villes. Cette tension entre ce nord et ce sud qui ne se comprennent pas, si différent. Et pourtant.
Je sais bien que trop souvent "différence" se fait synonyme de "peur" et de "rejet". Pas chez moi.
Alors, moi, la parisienne, j'ai voulu te rencontrer. J'ai voulu te voir. Te sentir, te ressentir, savoir, connaitre, et juger.
Je t'aimerai, ou je détesterai. Je ne savais pas d'avance, mais ce choix serait le mien, non pas basé sur la une du 20minutes un lundi matin, mais sur mon ressenti.
Cette année, tu étais Capitale européenne de la culture.
Et je t'ai vu. Je t'ai vécu.
Et tu as fait volé tous les préjugés.
Et pourtant, ce n'était pas gagné. Tu aurais du entendre toutes les choses qu'on m'a dites. Ou plutôt non. Je sais que tu es forte, mais tu aurais été triste d'entendre toutes ces choses.
Ils m'ont dit que j'étais inconsciente, que j'étais folle. Que c'était risqué. Que là-bas, la banlieue n'est pas reléguée à la périphérie, mais qu'elle est la ville entière. Qu'il y a des ordures partout. Que c'est moche. Que je ne reviendrais pas vivante. J'ai fini par flipper. Par céder aux sirènes "sécuritaires". Je me suis inquiétée. De plus, je te découvrais le soir tard, ton métro, tes quartiers. Ils m'ont fait peur. Mais pas toi. Non, toi tu m'as accueillie tranquillement, chaleureusement. Tu m'as laissé repartir dans la capitale avec mon portefeuille, et surtout avec de bons souvenirs, avec le sourire.
Le premier cliché que tu as fait tombé concernait la météo. Oui, qu'as-tu fait de ton soleil? Je t'ai découverte sous mon parapluie. Il a plu, il a plu, encore et encore. J'ai peut-être eu maximum 2h de non-pluie... Le temps d'aller voir la Bonne mère. La-haut, perchée sur son monticule. Tu sais, moi aussi je viens d'un pays de la mer, là où il y a des marées, alors forcément tes ex voto de bateaux, ça me parle, ça me touche.
Il pleuvait, et pourtant, je ne t'ai pas trouvé sale, ni grise, ni aigrie, ni triste, ni "insécuritaire".
Tu vas me dire que je n'ai fait que les trucs de touristes. Bien sur. Tu as raison. Mais je t'assure que tous les quartiers de Paris n'ont pas le glamour que Woody Allen leur confèrent dans Midnight in Paris. Pas besoin de passer le périph' tu sais pour que l’émerveillement s'émousse.
Et pourtant, je t'assure, sans te connaitre à fond, sans avoir découvert les "quartiers nord", j'ai pas mal vagabondé avec mon parapluie et Super Copine, j'ai aimé tes odeurs, tes épices, tes montées, tes descentes, ta pluie, ta mer, ton port, tes musées, tes églises.
Je ne dis pas que tu es parfaite. Tu en connais toi une ville parfaite, non? Ba voilà.
Ils disaient que toi et moi on n'avait rien en commun, que je te fuirais sans regret.
Quand je vois toutes ces unes, cela m'attriste pour toi. Marseille, tu ne mérites pas ça.
Marseille,
Je reviendrai te voir."
Article que j'avais choisi pour le blog de ma cousine, Des petits papiers, lorsqu'elle m'a laissé tribune libre!
Je sais que normalement les post rétrospections sont réservés au mois de décembre, mais j'ai eu envie de me replonger dans 2013, sans blabla, juste au travers certaines photos de mes voyages. Certaines ont déjà été publiées sur ce blog. Tout ce qui a fait 2013 ne s'y trouve pas forcément. Mais il y a de tout, du soleil, de la neige, des grandes villes, la nature sauvage...