mercredi 12 mars 2014

La Journée de la femme digitale

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Le 7 mars dernier, se tenait au Palais Brongniart (tout un symbole puisque ce lieu, la Bourse donc, était interdit aux femmes jusqu'en 1967, et qu'en 1986, à l'arrivée des ordinateurs, il était l'endroit le plus connecté de France) la 2e édition de La Journée de la femme digitale.

 

 

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Les fondatrices de cette journée sont Delphine Remy-Boutang et Catherine Barba, deux femmes très dynamiques et très intéressantes.

 

 

Nous étions conviés, à partir de 14h à l’auditorium pour "une conférence énergisante qui vise à stimuler l'esprit d'entreprise en France, en mettant en lumière des pépites, des parcours et projets inspirants".

 

 

 

 

La conférence était de surcroit retransmise en direct à Londres et San Francisco. Et le thème  choisi était "Change the futur", tout un programme.

 

Il y avait donc des femmes dirigeantes et créatrices d'entreprise. Et il y avait aussi des hommes.

 

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Plusieurs tables rondes se sont succédées autour des sujets suivants :

  • L'Education

  • Le Management

  • L'innovation

  • et L'argent

     

     

    Tout d'abord, pourquoi une Journée de la femme digitale ? car "l'ère numérique est le nouvel age de l'humanité",  c'est la "troisième révolution industrielle". C'est la première fois dans l'histoire de l'humanité que la nouvelle génération en sait plus que l'ancienne, que ce n'est plus l'ancienne génération qui détient et transmet le savoir. Et il faut évidemment que la femme puisse profiter de ce nouvel Eldorado. A noter, que dans les métiers du numérique, il n'y a pas de distorsion de salaire entre les hommes et les femmes. 

     

     

Je ne vais pas tout vous expliquer, tout vous retransmettre, mais seulement, ce que j'ai noté, ce qui m'a touché, ce qui m'a parlé. Avec toute la part de subjectivité que cela implique.

 

 

Cette Journée de la femme digitale commence par rappel de chiffres interessants concernant les femmes :  il y a 30% de croissance en plus lorsque c'est une femme qui est à la tête d'une entreprise et moins de conflits sociaux (données issues d'études, notamment émanant de Forbes). Comme quoi la valeur ajoutée des femmes est sous-estimée malgré tout le potentiel qu'on pourrait en tirer (non mais je suis naïve et je me dis que ça va changer).

 

 

Je me suis sentie concernée lorsqu'ils ont pointé les faiblesses des Universités : nous sommes trop éloignés de la vie réelle et du monde du travail, il y a une  énorme fracture entre les Grande Écoles et les facs, qui portent préjudices aux étudiants des Universités. Cela a fait échos à mon immense désarroi à la fin de mes 5 années d'études à la fac de droit. J'avais l'impression que seul m'attendait le vide abyssale du rien du tout, et que je ne savais rien faire. Rien de concret, en tout cas. Déjà, que les étudiants sortent de la fac avec un déficit de confiance (concernant la forme de l'enseignant, qui valorise mal l'étudiant), cette fracture (sur le fond, concernant notamment les disciplines enseignées) accentue ce sentiment. Alors que l'idée, c'est de travailler ensemble, de créer son métier et de l'inventer. Et que nous avons forcément quelque chose à apporter à la société (enfin j'ose espérer!). Quand on sort de l'Université, nous ne sommes pas seulement des rats de bibliothèque. Il faut simplement donner la confiance et l'envie. Lors de la création d'une entreprise, on formalise les leçons après coup, pas comme à l'école, où on a les leçons en premier et la pratique ensuite. C'est une autre façon de penser et de faire. Il faut donc décloisonner les différents mondes.


 

J'ai appris beaucoup de mots nouveaux et je me suis dis que je devais vivre dans un monde parallèle au monde de tous ces gens! Les moocs, accélérateurs de start-up, incubateurs de start-up, business angel et autre love money font désormais partis de mon vocabulaire.



Un intervenant rappelle qu'il n'y a pas de "chemin naturel" ou "prédéterminé", on n'est pas obligé de subir sa vie (combat idéologique entre Durkheim et Sartre) (petite annotation de moi-même).



Certaines dirigeantes de grandes entreprises rappellent que si le numérique c'est fabuleux, ça peut être aussi une source de stress car être connectée 24h/24h à son entreprise, c'est moyen bof quoi. Certaines entreprises ont d'ailleurs choisi d’interdire les mails pro entre 21h et 7h du matin. Comme toute chose, la pratique du numérique se doit d’être encadrée.



Les intervenants soulignent qu'il y a beaucoup d'argent en France, qui dorment sur les comptes d'épargne bien au chaud dans les banques, alors qu'il en manque beaucoup pour lancer les start-up. Ils prennent l'exemple de l'Angleterre, où il existe un crédit d’impôt (30% du montant investi) lorsqu'un particulier investi. Je trouve que c'est une idée qu'elle est formidable. De plus, ces jeunes entrepreneurs ne cherchent pas seulement de l'argent, ils cherchent aussi à être accompagnés, et à être aidés pour décrocher leur premier contrat, car c'est le premier contrat qui détermine leur crédibilité  sur le marché.



Ils faut donc créer des ponts entre l'élite (celle qui a le savoir et l'argent) et les autres (qui ont les idées).

 

 

De très grands groupes étaient présents, des accélérateurs de start-up, des experts du numériques. Bref, des échanges très instructifs sur le sujet. J'irai à la 3e édition!




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Un point sur l'organisation : l’auditorium du Palais Brongniart est grand, spacieux, agréable et confortable. Les organisatrices-présentatrices avaient la pêche et était très jolies dans leurs robes Courrèges (je veux la meme). Les intervenants avait l'air contents d’être là. Et pendant, la pause j'ai eu le droit à du Kusmi Tea ( à boire et à emporter). Bref un très bon moment.


Bonne soirée!!!

1 commentaire:

  1. La femme digitale et sa journée... C´est génial ca!
    Je ne connaissais même pas!
    Bisous

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